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The Pan African Music Magazine
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5 albums à écouter cette semaine

Cette semaine, le rap introspectif de Black Sherif, de la house mélancolique, le rock engagé du Natitingou, du free-jazz spirituel et des souvenirs du Ghana.

The Villain I Never Was

Black Sherif

Black Sherif, le jeune rappeur de Konongo, Ghana, livre un premier album très attendu : The Villain I Never Was. Ce projet arrive après une salve impressionnante de singles : son premier hit « Second Sermon », suivi d’un remix officiel en featuring avec Burna Boy, l’émouvant « Kwaku The Traveler » et plus récemment le titre introspectif « Soja ». Avec The Vilain I Never Was et ses 14 titres, Black Sherif est à la hauteur de toutes les attentes. L’artiste de 20 ans est versatile. Sa voix unique passe du chant au rap avec aisance. Il est en feu sur des sons drills comme « Wasteman » et exprime sa vulnérabilité sur du reggae avec le titre « Don’t Forget Me », produit par London. Ce premier album est un beau voyage à travers les émotions de Black Sherif, et une solide démonstration du potentiel de ce talent ghanéen. 

Écouter ici.

Capricorn Sun

TSHA

Nouvelle venue sur la scène house londonienne, TSHA fait parler d’elle que ce soit chez Annie Mac, Bonobo ou encore The Gorillaz. Elle perce grâce à une série de singles sortis en 2019 et en 2020, notamment grâce au morceau de deep house « Sister » ou au plus pop « OnlyL » enregistré avec NIMMO. TSHA ne tarde pas à incorporer des sons africains dans ses productions, d’abord séduite par la bande originale The Lion King: The Gift signée Beyoncé, avant de se laisser charmer par la musique malienne. Le dernier single avant la sortie de ce nouvel album Capricorn Sun est d’ailleurs une collaboration avec la voix du Wassoulou Oumou Sangaré. Dans l’ensemble, ce nouveau projet est une belle collection de sons uptempo  comme « Power » et de titres house aux accents nostalgiques. Capricorn Sun sonne comme la bande originale d’un teenage drama des années 2000, de la meilleure des façons, mélancolique à souhait.

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In Paris

Star Feminine Band

« We are Star Feminine Band, we are musician sisters. The music is our job. We are strong ». Dès l’introduction de ce deuxième album In Paris, les sept jeunes filles du groupe Star Feminine Band donnent le ton. Urrice, Sandrine, Marguerite, Julienne, Grace, Bénie et Anne n’ont qu’entre 12 et 19 ans, mais leur musique est mature et les thèmes qu’elles abordent sont cruciaux. Elles livrent 10 titres sur la place de la femme et de l’enfant dans la société béninoise et africaine, le tout en français, en anglais et dans les langues locales de Natitingou dont elles sont originaires. Avec des paroles comme celles de « Le mariage forcé », « Le droit de l’enfant » ou encore « L’excision », elles scandent leurs messages avec assurance. Elles maîtrisent aussi les instruments, basse, batterie, synthé et percussions. Le résultat est envoûtant : des mélodies entre rock doux et sonorités traditionnelles de l’ouest. 

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Living Sky

Sun Ra Arkestra

Après plus de vingt ans d’absence, le groupe Sun Ra Arkestra s’est montré prolifique : Swirling, un projet Outros Espaço en collaboration avec le brésilien Rodrigo Brandão et un album commun avec le percussionniste egyptien Salah Ragab. Avec ce nouvel album Living Sky, l’Arkestra continue de rendre hommage à son feu fondateur Sun Ra, ainsi qu’à Pharoah Sanders, le saxophoniste de légende du free-jazz, décédé en septembre. Ce projet est une nouvelle fois porté par  Marshall Allen, 98 ans et dernier membre historique du groupe. Trois des sept titres du projet sont d’ailleurs ses compositions originales. Comme toujours, le Sun Ra Arkestra offre un free jazz brillant et spirituel, enregistré dans les studios Rittenhouse Soundworks à Philadelphie.

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Textures

Hagan

Le DJ et producteur londonien Hagan a grandi au son des voix du légende du highlife Pat Thomas, Edo Taylor, et du gospel ghanéen qui résonnait à l’église. En 2018, il partait documenter la scène électronique locale. C’était donc une évidence de puiser dans ses souvenirs de voyage au Ghana pour créer les 11 titres de son nouvel album Textures. Ce projet club entre gqom, house et électro cache de nombreuses histoires. Hagan a expliqué à PAM l’inspiration derrière le troisième titre du projet, intitulé « Royal Jama » : « si tu regardes un match de football d’une équipe ghanéenne, tu verras qu’avant de jouer, les joueurs se rassemblent et entonnent des rythmes pour se donner du courage et s’encourager. […] Donc j’ai utilisé un sample de ces chants pour ce titre ». 

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