Sounds of My World
Juls
Le producteur ghanéen-britannique Juls, connu pour ses nombreuses collaborations de haut niveau avec Burna Boy, Tyler The Creator, Stonebwoy et bien d’autres, nous offre son premier album avec Sounds of My World, un projet d’afro fusion qui défie les genres avec certaines des stars africaines les plus talentueuses du moment : Wizkid, Prettyboy D-O, Aymos, Mayra Andrade… « J’ai appelé l’album Sounds of My World, parce que j’exprime ce que mon esprit… ce que mon monde est sur le plan sonore. Ce que je veux dire par là, c’est que cet album réunit les sons et les genres de musique auxquels je suis exposé en tant que fan, en tant qu’auditeur, et ce que j’ai expérimenté en tant que producteur ces dernières années », a-t-il précisé dans une interview avec PAM.
Ecoutez ici
Afro Jazz Giants 1: Ratau
Spoek Mathambo
Avec Afro Jazz Giants, Vol. 1 : Ratau, l’artiste multidisciplinaire Nthato Mokgata aka Spoek Mathambo présente la première partie de sa série Afro Jazz Giants, conçue sur son amour de longue date avec le hip-hop et le jazz sud-africain. Le disque est un projet de célébration visant à explorer le répertoire de jazz national tout en créant de nouvelles conversations autour des classiques et des standards, ainsi qu’à faire découvrir la richesse du jazz et du funk africains à des auditeurs novices dans le monde entier grâce à sa réappropriation astucieuse des motifs classiques. L’album est une aventure lo-fi, traversant courageusement les genres et rendant hommage au regretté génie, saxophoniste et compositeur sud-africain Mike « Ratau » Makhalemele.
Ecoutez ici
The Red Line
Jojoftheejungle
Originaire d’Ikeja, Lagos, fief de l’Africa Shrine de Femi Kuti et le Motherland de Lagbaja, Jojoftheejungle (aka J.O.J) a fait ses débuts avec le groupe local Antigenx avant de se lancer en solo en 2017. Comprenant des productions de Jillionaire (Major Lazer), Beatsbymayor et Craybeats ainsi que de Jojoftheejungle lui-même, The Red Line EP combine sans effort des sonorités afrobeats, dancehall et pop à travers ses cinq titres estivaux et feel good. « Les chansons de cet EP parlent de mes expériences personnelles dans les rues de Lagos », déclare J.O.J. « Je suis sûr que beaucoup de gens vivent les mêmes choses au quotidien. Bien qu’il s’adresse à tout le monde, ce projet est spécialement dédié à ceux qui reviennent de montagnes russes émotionnelles et qui continuent à se battre. The Red Line, c’est l’espoir ».
Ecoutez ici
Kaloli Recycled
Nihiloxica
Né de la rencontre entre des membres du Nilotika Cultural Ensemble – groupe de percussionnistes traditionnels ougandais – avec Spooky-J et PQ, deux kids de Leeds bercés de beats technoïdes, Nihiloxica défraie la chronique depuis son retentissant premier album Kaloli. Dans l’intervalle laissé par la pandémie à la sortie du premier album, le groupe s’est également associé avec des artistes à la pointe de la scène bass music britannique pour concocter Kaloli Recycled, un EP de remixs de Kaloli destinés aux DJs et aux clubs. Giant Swan, producteur de Bristol, PQ, l’électronicien de Nihiloxica, Metrist, Spooky-J ou encore BFTT ajouteront chacun leur touche pour faire de cinq morceaux des bombes gqom, trance, drum’n’bass et kuduro.
Ecoutez ici
El Alimento
Cimafunk
Annoncé par des titres comme « Funk aspirin » ou « Rómpelo » avec Lupe Fiasco, El Alimento est le nouvel album de Cimafunk, la nouvelle star de Cuba. L’artiste a récemment été nommé par Billboard dans le « Top 10 des artistes latins à suivre », et a créé un véritable mouvement à La Havane, remplissant les salles de milliers de fans impatients de danser sur son funk afro-cubain. Ultra-groovy, Alimento invite des artistes locaux comme internationaux tels que CeeLo Green, ChocQuibTown, Stylo G, Chucho Valdés, El Micha et Los Papines. Le projet a été produit par Jack Splash, qui a qualifié le résultat d’« intrépide », soulignant que l’approche de la musique qu’a Cimafunk « brise de nombreuses frontières musicales ».
Ecoutez ici
High Demand
Widgunz
Après son dernier projet en solo Correct sorti en 2019, Widgunz revient avec High Demand. Ce nouvel album comporte 20 morceaux, dont quatre où le jeune rappeur est accompagné de la jeune garde ivoirienne, représentée par Bébé Choppa, Didi B, Lesky, Koffi Masta et LM, et la scène gabonaise en la personne de Shan’L. En amont de la date de sortie, Wigdunz avait déjà dévoilé « Ndeye ndiaye », single de l’album, un titre d’égotrip dansant composé par Stélair.
Ecoutez ici
DOXA
ANTI-MASS
ANTI-MASS est un collectif de DJ et de producteurs queer basé en Ouganda. Fruit de la collaboration de trois de ses artistes, Turkana du Sud-Soudan, Nsasi de Jinja (Ouganda) et Authentically Plastic basé à Kampala, DOXA est le résultat d’une année d’expériences et de sessions d’écoute. Il reflète leur intérêt commun pour le renouvellement des formes et techniques traditionnelles, les explorant dans toutes les directions, découvrant de nouvelles tensions toujours avec un œil vers l’étranger et le désorientant. Au fil des six morceaux, DOXA laisse Authentically Plastic mettre en valeur ses sonorités infusées de gqom, vogue et techno, tandis que l’électronique dure de Turkana et les percussions Kiganda et trap est-africaines de Nsasi brillent. PAM vous avait fait découvrir le titre « Grind ».
Ecoutez ici
Boula
Jean-Baptiste Bonga
Multi-instrumentaliste et Houngan (prêtre vodou), Jean-Baptiste Bonga propose avec Boula une cérémonie, codifiée par lui dans un format « chansons » qui condense les aspects structurés et improvisés d’un rituel authentique. On y entend l’entrelacement des histoires traditionnelles et personnelles, de joie et de peine, qui préparent à l’invocation. Jouant de tous les instruments sur ce disque enregistré à Puerto Rico quelques mois avant le confinement, il peint aussi les illustrations de l’album. L’ambition de Bonga avec Boula est que ce récit vodou et ces rythmes inspireront chacun, quelle que soit sa culture, et le conduiront à la guérison, objectif de tout rituel de « l’ancien monde ». Vous aviez découvert le morceau « Kailwa Krazé » avec PAM.
Ecoutez ici
A Love Supreme: Live in Seattle
John Coltrane
Enregistré au Penthouse à Seattle le 2 octobre 1965, ce concert de John Coltrane a été enregistré par le saxophoniste et éducateur Joe Brazil, restant dans sa collection privée pendant des décennies. L’enregistrement, au-delà de sa qualité en termes de jazz, est une réelle archive d’histoire musicale. Bien qu’il n’ait pas la finesse d’un enregistrement studio, la puissance de la performance transparaît complètement. Cette version est également celle de la suite complète et comporte un groupe élargi, incluant le même Classic Quartet et Pharoah Sanders, ainsi que McCoy Tyner au piano, Elvin Jones à la batterie et Jimmy Garrison et Donald Garrett à la basse.
Ecoutez ici
Heartbeats
UNIIQU3
Après son dernier projet Club Queens sorti en 2018, l’autoproclamée « Reine du Jersey Club » revient avec un ensemble de bangers club terriblement efficaces. Heartbeats s’étend sur six pistes et met en scène des artistes alternatifs américains underground tels que R3LL, Sjayy, DJ K-Deucez et Dai Burger. « Je l’ai fait pour les romantiques sans espoir, les filles qui tombent amoureuses au club, c’est pour vous ! », a expliqué UNIIQU3 sur ses réseaux sociaux. « Ce projet conceptuel est une histoire d’amour du Jersey Club ».
Ecoutez ici
The Importance of Being Espetacular
Thiago França, A Espetacular Charanga do França
A Espetacular Charanga do França est un collectif de carnaval et une fanfare basés à São Paulo qui combinent les cornes rétro avec la cumbia, le baile funk et le jazz pour créer un bloco (groupe de carnaval) fièrement antifasciste et inclusif. The Importance of Being Espetacular rassemble les chansons emblématiques du groupe issues de sorties numériques uniquement, plus deux nouvelles exclusivités. Le groupe passe des rythmes traditionnels des marches de carnaval, comme « O Trombonista », à une reprise grandiloquente de « Obá Iná » de Metá Metá, leur seule préoccupation étant l’énergie que chaque chanson peut générer. « L’idée de la charanga, de jouer en acoustique devant un grand nombre de personnes, de créer cette ambiance, est une question d’énergie. Il faut jouer puissamment, il faut souffler très fort pour se faire entendre ! », explique Thiago França.
Ecoutez ici