Essiebons Special 1973 – 1984
Analog Africa
Pour une grande partie des années 1970, les labels Dix et Essiebons de Dick Essilfie-Bondzie ont été à la pointe du highlife moderne, et sa liste d’artistes était composée de légendes locales absolues. Au cours de la numérisation de ses vastes archives de bandes originales, Essilfie-Bondzie a trouvé un certain nombre de chefs-d’œuvre afrobeat et instrumentaux de l’âge d’or du label qui, pour une raison ou une autre, n’avaient jamais été publiés. Essiebons Special, publié par Analog Africa, présente une sélection de ces travaux brillants et obscures.
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But Only After You Have Suffered
Jamire Williams
Jamire Williams a un CV très étoffé en tant qu’artiste avant-garde de jazz et de musique indépendante, connu pour appliquer la pratique du sampling à la composition de jazz moderne. Son nouvel album But Only After You Have Suffered, publié sur International Anthem, est « une œuvre entière », explique-t-il. « Elle s’écoule de manière fluide et elle est destinée à être jouée jusqu’à ce que l’on comprenne vraiment ce qui se passe. Elle est destinée à être écoutée jusqu’à ce que vous compreniez vraiment tous les messages, les prières et les cris. » Nous vous avions parlé du morceau « Safe Travels ».
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3ayne & Mektoub
Di-Meh
Di-Meh, rappeur genevois d’origine marocaine et algérienne, avait surpris tout le monde en dévoilant en mai dernier Mektoub, un premier album fortement inspiré par son histoire familiale et sa relation à ses racines. L’artiste nous avait habitué auparavant à des flows et des ambiances beaucoup plus américaines. Son aventure continue aujourd’hui avec 3ayne & Mektoub, version augmentée de son projet. À la tracklist originale s’ajoutent huit morceaux, dont des featurings remarqués avec ses collègues Slimka, Tawsen, Smallx ou Mister V.
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Lucid Theory
Gina Jeanz
Après avoir sorti trois EPs au cours des deux dernières années, Gina Jeanz a produit Lucid Theory au plus fort de la pandémie de Covid. Le projet voit la DJ livrer de la future bass, de la deep house, de la soul alternative ou du UK garage, tout en faisant appel à des chanteurs tels que MOONGA K., Sio, Brad Knight, Jordan Baker et AliThatDude. Evoquant l’inspiration derrière son album, Gina explique : « J’avais mené mes propres combats, notamment après le décès de ma mère en 2017, j’étais sévèrement anxieuse et je pouvais à peine créer de la musique sans me heurter à des blocages créatifs et pire, sans douter de ma capacité à donner vie à mes idées. C’est mon histoire, c’est ma guérison, c’est ma théorie. »
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Bixiga 70
Bixiga 70
Pour célébrer le 10e anniversaire du groupe, Glitterbeat Records réédite l’album épuisé des 10 musiciens brésiliens de Bixiga 70. Ce disque éponyme marque la base audacieuse, urgente et intransigeante des albums remarqués qui ont suivi. Un monde sonore inspiré par les traditions afro-brésiliennes, où les sonorités rétro et contemporaines s’entremêlent harmonieusement. Le claviériste et guitariste Maurício Fleury se souvient : « Nous sentions que nous faisions quelque chose d’important à l’époque et nous avions essayé de trouver une réponse brésilienne à ce que nous écoutions de l’étranger. Je pense que l’écoute de cet album aujourd’hui peut apporter un peu de cet espoir que nous partagions à l’époque, en éclairant les temps sombres que nous traversons. »
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Final Rage
Flohio
Depuis 2018, Flohio développe son propre style de hip-hop agressif et grinçant. Elle a dévoilé son premier album No Panic No Pain en 2020, illustrant parfaitement son appétit pour des sonorités variées : rap, grime, rock, électro… Elle revient aujourd’hui avec Final Rage, un EP de quatre titres servant possiblement de salle d’attente pour son prochain album long format. « Ne sois pas timide mec, tout le monde s’en fout, c’est pour ça que mon truc c’est ‘rage fucking rage’. Je ne veux pas seulement jouer, je veux que tout le monde soit impliqué », nous avait-elle confié dans une interview, expliquant pourquoi la rage était si présente dans sa musique.
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