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The Pan African Music Magazine
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Nyati Mayi & the Astral Synth Transmitters expérimente avec le lulanga

L’artiste d’origine congolaise Nyati Mayi, né à Bruxelles, et le producteur belge DJ soFa, alias the Astral Synth Transmitters, ont uni leurs forces pour enregistrer leur premier album, Lulanga Tales.

Depuis longtemps, Nyati Mayi et soFa fréquentent la scène underground bruxelloise. En 2020, le confinement leur permet de se rapprocher. Nyati Mayi, musicien d’origine congolaise, chante et joue du lulanga, un instrument rectangulaire à cordes appartenant à la famille des cithares originaire de la République démocratique du Congo. DJ soFa, alias the Astral Synth Transmitters, ou encore, soFa elsewhere, est un producteur belge et digger dévoué qui a travaillé avec des artistes comme Cheb Runner. Intrigué par les enregistrements que Nyati Mayi publiait sur les réseaux sociaux, soFa a remixé l’un de ses morceaux, qu’il a ensuite posté à son tour. Deux jours plus tard, les deux hommes décident d’unir leur force pour devenir Nyati Mayi & The Astral Synth Transmitters.

Ensemble, ils produisent six titres où l’on retrouve le lulanga et le chant de Nyati Mayi (dans une langue abstraite), associés aux sonorités électroniques et rythmes percussifs, pour donner un disque jazztronique d’influence afrofuturiste. Inspirés par leurs goûts musicaux éclectiques, Lulanga Tales témoigne de la richesse et de la versatilité de la scène underground bruxelloise qui s’adapte avec aise au son reconnaissable du lulanga et aux vertues transe du chant de Nyati Mayi, inspiré par la musique gnawa.

Le premier titre, « Elderflower » introduit le son résonnant du lulanga et la voix profondément émouvante de Nyati Mayi (démontrant une remarquable tessiture vocale) accompagnés par les synthés de soFa. Le morceau « Cry Woman » est plus percussif, notamment dû à la présence de deux rythmes complémentaires : le thème répétitif du lulanga et le rythme constant de la ligne de basse. Dans « Try Sunshine », Nyati Mayi introduit le shamisen, un autre instrument à cordes traditionnel, cette fois-ci importé du Japon. Sur des rythmes traînants, le synthé de SoFa et des effets d’échos, le pincement de ses trois cordes confèrent au morceau un style plus proche du dub. L’album s’achève sur « Heart & Beatroot », un morceau résolument plus clubby sur lequel Nyati Mayi adopte par moments un style vocal proche du scat.

Lulanga Tales sort le 16 septembre via Bongo Joe Records.

Écoutez « Cry Woman » dans notre playlist Songs of the Week.

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