Aywa distille un mélange détonnant qui invite au rassemblement et à la danse, en faisant rencontrer chants du Maghreb, rock et jazz dans une démarche résolument moderne.
Dans la tradition gnawa, la Lila (« nuit » en arabe) est un rituel de transe qui vient apaiser ou soulager les esprits. Chants, musique et danse y sont fondamentaux, tout comme ces foulards aux sept couleurs qui retiennent les corps des danseurs possédés. Dans l’esprit de la Lila, le groupe Aywa venu d’Afrique du Nord pousse son audience vers un tourbillon saisissant et libérateur.
Avec un premier album baptisé « Alwan » (« couleurs » en arabe), prévu pour 2020, le quintet s’empare des traditions du Maghreb, de l’héritage gnawa, d’instruments berbères, et y insuffle l’énergie électrique des musiques actuelles. Le titre ci-dessus « Lmouja » (qui signifie « La vague » en arabe) témoigne de cette volonté de puiser dans son héritage culturel tout en le réactualisant en l’emmenant vers d’autres contrées sonores. Ce dernier single est également accompagné d’un clip solaire tourné dans les sud-est de la France, à l’embouchure du port de Sète plus exactement.