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The Pan African Music Magazine
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Le style amapiano, protagoniste du documentaire Shaya!

Le réalisateur Papercutt raconte l’histoire de l’amapiano en 26 minutes chrono à travers ses héros, et nous explique à quel point le style est devenu incontournable en Afrique du Sud.

L’amapiano est un sous-genre hybride de la house qui emprunte ses lignes de basse au kwaito et ses atmosphères à la deep-house, et dont l’identité est assurée par des mélodies au piano influencées par le jazz ou le gospel. Ce style omniprésent en Afrique du Sud depuis plus de cinq ans a pourtant longtemps été ignoré par les médias principaux, ce qui ne l’a pas empêché de grossir dans l’ombre de l’afro-house, tel un alien dans le ventre de son hôte, prêt à surgir inopinément. Heureusement, les DJ et producteurs issus des townships de Johannesburg ont continué à y croire jusqu’à ce que l’animateur radio Da Kruk décide de dédier une émission à ce genre né dans la rue.

Le musicien, DJ et réalisateur Thaband Moloto aka Papercutt suit le mouvement depuis 2013. En toute logique, il souhaitait passer derrière la caméra pour en raconter l’histoire et c’est chose faite avec ce documentaire qui retrace l’essentiel en moins d’une demi-heure. Avec Shaya!, il s’intéresse ici aux coulisses de cette musique devenue populaire par la force des choses, et nous aide à comprendre pourquoi elle plaît tant, des home-studios dans les townships jusqu’à son passage inévitable dans les clubs, en passant par cette danse qui utilise une bouteille de Corona comme accessoire. Il y recueille les sensations des producteurs, DJ et MC qui ont contribué à rendre le style énorme dans leur pays, à l’image de MFR Souls, JazziDisciples, ou Kabza de Small qui se souvient : « nous jouions gratuitement, nous n’avions pas de voiture pour nous rendre là-bas. Pour rejoindre le lieu du show, nous devions demander à quelqu’un de nous déposer. Parfois, ils refusaient et nous étions en retard. Quand nous arrivions, nous n’étions payés que R500 ou six bières. Mais nous n’avons jamais abandonné car nous savions ce que nous voulions accomplir. »

Regardez le documentaire dans son intégralité ici.

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