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The Pan African Music Magazine
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6 albums à découvrir cette semaine

Coco Maria nous propose un tour du monde avec la compilation Club Coco. Yndi revisite ses racines afro-brésiliennes sur Noir Brésil. A l’occasion des 20 ans de la mort du génial Francis Bebey, le label PeeWee réédite une de ses pièces maîtresses. Ray Lema et Laurent De Wilde nous apaisent au piano avec Wheels et le rappeur Squidji, dévoile un premier album à l’esthétique trap et RnB.

Club Coco
Coco Maria

Dans sa compilation Club Coco, Coco Maria réunit divers artistes qui vivent aussi bien en Afrique, en Europe, en Amérique qu’en Asie. Et pour la première fois, la DJ explore le chant avec le titre « Me Veo Volar ». Elle explique sa démarche : « Je recherchais des groupes actuels avec de la musique organique, qui sont très clairement influencés par des sons vintage, anciens, mais dans de nouveaux projets. Et il y en a plein ! » Avant d’ajouter : « Quand tu ouvres le disque, il y a une carte du monde pour voir d’où viennent tous ces groupes : du Mexique, du Venezuela, de la Colombie, de la France, de La Réunion, des Pays-Bas, du Japon, de l’Indonésie, des Philippines, du Ghana… »

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Noir Brésil
Yndi

Dans son premier album, qui sort pour la première fois sous son véritable prénom, la chanteuse nous transporte dans un univers empli de rythmes afro-brésiliens, de musique électronique tropicale et de guitare acoustique. Elle explique : « Mon travail évoque l’esclavage, la perte de foi et la fameuse saudade. » Ce terme renvoie à la nostalgie. Yndi se réapproprie également la bossa nova, qu’elle définit ainsi : « La bossa nova est liée à un imaginaire et une époque, les années 60 et 70. Sa force réside dans la dualité entre des mélodies joyeuses et envoûtantes qui illustrent des textes profondément tristes. On y parle de cœurs brisés, de solitude et de condition des classes populaires. Mais comme de l’opium, la bossa nova anesthésie toutes les douleurs. »

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Wheels
Ray Lema & Laurent de Wilde

Enregistré sur deux pianos Steinway assemblés à plus d’un siècle d’écart, ce projet a pour objectif de revisiter tout un répertoire d’œuvres originales, du monde entier. Ainsi, nous pouvons y écouter « Abyssinight », inspiré des sonorités éthiopiennes, « Lubablue », rappelant le Congo, « Poulet bicyclette » faisant écho aux rythmes des Caraïbes ou encore « I miss you Dad », aux mélodies très américaines. Cette œuvre nous rappelle ainsi l’universalité de la musique. Ray Lema raconte : « Je dois avouer qu’en même temps je me sens furieusement Congolais de Kinshasa, et en même temps j’ai tellement d’amis auxquels je tiens, de partout dans le monde : Brésil, Cuba, Chine, France… que je ne peux plus me permettre de m’enfermer. Je ne suis qu’enfermé dans mes amours, et tous mes amours sont là-dedans. »

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Arab Liquor
Sabrina Bellaouel

La chanteuse dévoile son nouvel EP, particulièrement sensuel et profondément multiculturel, comme elle l’affirme : « Il est évident que le contexte dans lequel je me trouve influence directement ma façon de produire et c’est vrai que le fait d’avoir récemment partagé mon temps entre Paris, Rotterdam, Londres et le Maghreb a donné une certaine couleur à mes nouvelles compositions. » Elle ajoute :  « La sensualité c’est une chose que je trouve magnifique et j’ai des modèles de femmes autour de moi qui sont sensuelles et qui n’ont jamais été vulgaires. Et pour moi c’est vraiment ça, être une femme. En tout cas c’est dans ça que je me reconnais. Je pense que ça transparaît dans la musique. »

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Dibiye
Francis Bebey

Alors que le pionnier camerounais nous a quittés il y a maintenant 20 ans, le label PeeWee! redonne vie à l’une de ses pièces maîtresses. En 1997, à Paris, l’artiste enregistra l’album Dibiye, aujourd’hui considéré comme l’un de ses meilleurs. Un disque qui a en effet marqué son temps, influencé une génération de world musiciens, bercé les amoureux d’Afrique, alimenté les samplers de tous horizons et fait les beaux jours des radios dites « spécialisées ». « Francis s’est reconnu dans ce disque. Il en était fier et heureux. Il semblait penser que c’était une pièce importante, jusque-là manquante, de tout son travail, de toute son œuvre », souligne Vincent Mahey, l’ingénieur son qui accompagna Francis tout au long de l’enregistrement.

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Ocytocine
Squidji

Le rappeur se lance dans son premier album, aux côtés de Disiz la Peste, Jäde, Josman, Lala &Ce ou encore Lous and the Yakuza. Le titre de ce nouveau projet renvoie à l’hormone produite lors de rencontres affectueuses. Squidji se questionne ainsi sur les relations amoureuses, à l’ère d’Instagram, mais aussi dans le cadre de violences conjugales. Mêlant trap et R&B, cet album du rappeur introverti lui permet de s’exprimer : « En vrai, je suis réservé. Je n’aime pas trop raconter ma vie. Je trouve que quand tu racontes trop ta vie, ça montre trop des points faibles et moi je n’aime pas ça. Le fait de rien dire comme ça, je continue à être inspiré, j’ai toujours un truc à dire en musique. Quand je sors de la cabine, je me sens libéré. »

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