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The Pan African Music Magazine
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5 albums à découvrir cette semaine

Cette semaine, Mdou Moctar chante contre l’exploitation des richesses africaines, tout comme Ratu$ dédie son nouveau projet à la lutte contre le système capitaliste. Le rappeur sud-africain Blxckie dévoile son premier album et BLK JKS poursuit son exploration de différents genres, du rock au jazz. Quant à l’artiste marocaine Manal, elle consacre ses chansons à l’amour, à la puissance féminine, mais aussi aux peines de coeur.

Afrique Victime
Mdou Moctar

Issu d’une famille très conservatrice, dans laquelle la musique était mal perçue, Mdou Moctar était loin de se douter qu’il allait devenir l’ambassadeur de la musique touareg. Depuis, il ne cesse de délivrer ses messages tout en informant son public quant à la situation de son pays, le Niger. Ce nouvel album est une véritable fusion entre rock teinté des années 70 et méditations poétiques concernant l’amour, l’émancipation des femmes, les injustices, la religion ou encore l’exploitation coloniale de l’Afrique de l’Ouest : « Ce que j’aimerais expliquer au Monde est immense et aucun titre ni aucun album ne serait suffisant pour le faire. J’ai donc écrit « Afrique Victime » pour pouvoir m’exprimer à travers les journalistes, et pouvoir compléter mon message. Je l’ai fait en français pour qu’ils puissent comprendre directement que nous sommes en grande difficulté à cause de l’exploitation par la France.» Sur le titre éponyme “Afrique Victime” il chante : « Afrique victime de tant de crimes, si on ne dit rien, ce sera notre fin. »

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360
Manal

La chanteuse marocaine a concocté un album particulièrement romantique, traitant beaucoup des joies amoureuses, avec « Call Me » mais également des peines de coeur, comme dans « Ghi Nsayeh », signifiant « Juste oublie-le ». Elle assume également son engagement pour les droits des femmes, malgré le regard des gens et les enjeux liés à la réputation au sein de sociétés patriarcales dans « Niya » : « Ce n’est rien si je reste seule, plutôt que de vivre dans le mensonge. » Une ode à toutes les femmes, en couple ou célibataires, qui se questionnent sur leur liberté.

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Abantu/Before Humans

BLK JKS

BLK JKS livre un album rétrofuturiste : « Une anthologie audio obsidian rock complète, entièrement traduite et transcrite, relatant les anciennes technologies spirituelles et les exploits de l’Afro-bionique préhistorique et post-révolutionnaire, ainsi que les textes sacrés du Grand Livre de l’Arcane, par de jeunes Kushites d’Azanie, liés à la 5ème dimension et à la 3ème dynastie. » Ce nouveau projet vise à célébrer le dixième anniversaire de leur premier album After Robots. Grooves, cuivres et guitares servent une pluralité de genres, du jazz spirituel au kwaito, en passant par la funk post-apocalyptique. Le metal et les musiques traditionnelles sud-africaines y sont également présents. Le guitariste Mcata affirme ainsi : « Oubliez l’idée qu’on va faire aimer notre rock aux rastas. Si vous avez un concert, appelez-nous. Un événement de jazz, n’importe quoi, on devient la couleur du concert. On n’a pas de maison. »

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B4Now
Blxckie

Le rappeur sud-africain dévoile son tout premier album, à seulement vingt-et-un ans. S’étant nourri de freestyles quotidiens durant le confinement, il canalise tout ça dans B4Now, qu’il définit ainsi :  « Je raconte aux gens une histoire sur la façon dont les choses se sont passées – je suis resté à Durban pendant un certain temps, puis je suis venu à Jozi pour élaborer un plan pour tout faire. C’est essentiellement une introduction. » Il s’y confie sur sa famille, sur des paroles enjolivées par l’amapiano et la trap.

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TTMS
Ratu$

Le rappeur du quartier P.L.V.S. de Pierrefitte-sur-Seine, dans le 93, nous plonge dans son univers nocturne et son quotidien, répugné par le monde de l’entreprise, d’où le titre de l’album : « TTMS (Tout Travail Mérite Salaire) ». Celui qui est fier d’être un « rat » qui ne se soumet pas à cette ère capitaliste nous fait vibrer à coup de basses profondes, aux côtés d’Alpha Wann, de Crones, d’Infinit’, de K.S.A, d’OG L’enf ou encore d’Olazermi.

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