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The Pan African Music Magazine
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5 albums à écouter cette semaine

Cette semaine, Burna Boy dévoile enfin le très attendu Love, Damini, DÉERR passe un message à la jeunesse sénégalaise, James BKS rend hommage à son héritage, A-Q atteste du dynamisme de la scène hip-hop nigériane et Abyusif délivre une performance brutale.

Love, Damini

Burna Boy

Burna Boy dévoile, quelques jours après son 31e anniversaire, son dernier album, un nouveau projet très attendu décrit comme une « œuvre intime » à propos de « ses hauts et de ses bas » et de son évolution personnelle. Cet album regorge de collaborations prestigieuses avec des artistes très en vue et de jeunes musiciens prometteurs tels qu’Ed Sheeran, J Balvin, J Hus, Victony, Popcaan, Blxst, Kehlani et Khalid. On retrouve également la chorale sud-africaine Ladysmith Black Mambazo dans les morceaux d’ouverture et de fermeture. Dans Love, Damini, le chanteur nigérian propose une panoplie de morceaux toujours très afrobeats, dans la lignée de son précédent album Twice as Tall. Pour accompagner la sortie de ce nouveau disque, un clip pour « For My Hands » a également été dévoilé. On y retrouve le chanteur britannique Ed Sheeran dans un morceau sentimental qui permet aux deux artistes de se livrer à une performance intense pour distraire un couple coincé dans un ascenseur. Le meilleur de ce que la musique d’ascenseur peut offrir.

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Punkal

DÉERR

DÉERR, qui en wolof désigne la peau, est un duo né de la réunion entre le Sénégalais Baby Sy, DJ, chanteur et membre du collectif barcelonais Jokkoo, et le producteur allemand AIIOM, habitué des musiques underground africaines qui a déjà travaillé avec MC Yallah ou Menzi. Pour le premier album Punkal, ils ont choisi de fusionner « des sons contemporains avec les structures traditionnelles et inhabituelles qui accompagnent les chants Tassu », une tradition orale sénégalaise proche du rap. Leur musique leur permet également de faire passer un message engagé, une réflexion sur « les différents aspects de la vie de la jeunesse sénégalaise, dans lequel on peut tous se retrouver, la corruption, l’hédonisme, la proximité avec la nature, la famille et bien plus encore ». Leur single « Senegal Bondeléne » en est le parfait exemple. S’inspirant du gqom, du singeli et d’autres courants expérimentaux africains, le duo adresse les problématiques liées à la réalité de la rue et encourage la jeunesse sénégalaise à se lever et à s’exprimer librement, avec leurs mots, dans leur propre langue, en toute confiance. Le clip viscéral qui l’accompagne est à voir impérativement.

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Wolves of Africa

James BKS

L’artiste franco-camerounais, fils du regretté Manu Dibango, James BKS (acronyme pour Best Kept Secret) vient de sortir son premier album, un projet qui n’était plus vraiment un secret depuis longtemps. Annoncé l’année dernière avec la sortie de « Kusema », ce cinquième morceau qui, en swahili, signifie « exprimer », aux rythmes traditionnels, a été conçu comme un hymne à la liberté parlant de « volonté et de prise de contrôle ». Dans l’album, on redécouvre également « Kwele », le deuxième morceau enregistré avec Alla Kingdom et samplant le titre de feu son père « Senga Abele ». La chanson, décrite sur le site de l’artiste comme « la première pierre à l’édifice musical qu’est Wolves of Africa », évoque la quête d’identité et de réconciliation avec son héritage. À travers un mélange unique de hip-hop, de pop et de polyrythmie d’influences africaines, James BKS établit un parallèle avec sa propre histoire, ayant grandi en France et vécu aux Etats-Unis avant de renouer avec son africanité. Si l’album a pris du temps à sortir, c’est aussi parce que le terme « d’édifice » lui sied pleinement.

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Behold the Lamb

A-Q

On reste sur le thème du loup avec Behold the Lamb, le dernier album du rappeur nigérian A-Q où l’on retrouve son acolyte M.I Abaga, Blaqbonez et Loose kaynon – tous membres du collectif LAMB – ainsi que Oxlade, PsychoYP, chike, Khaligraph Jones et Kojo Cue. Ce dernier projet collaboratif démontre toute la sensualité et tout le dynamisme de la scène hip-hop nigériane, toujours bien vivante malgré le succès indéniable de l’afrobeats.

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Ras Shitan

Abyusif

Abyusif, chef de file de la scène trap égyptienne, dévoile un nouvel album de neuf morceaux intitulé Ras Shitan. Ce projet fait suite à 7abel Bors sorti l’année dernière. Dans Ras Shitan, le rappeur egyptien brille lorsqu’il se donne suffisamment de place pour montrer ses talents sur des morceaux à l’instru plus minimaliste comme dans « Akhouya ». Néanmoins, la tension quasi malaisante présente dans certains titre comme « Mamotesh Less Edrab Kaman » s’adapte parfaitement au style brutal d’Abyusif, où l’on devine son passé de métalleux.

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We also listened to:

  • Sinini de Don Sonini & So Vital
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