fbpx → Passer directement au contenu principal
The Pan African Music Magazine
©2024 PAM Magazine - Design par Trafik - Site par Moonshine - Tous droits réservés. IDOL MEDIA, une division du groupe IDOL.
Le lien a été copié
Le lien n'a pas pu être copié.

Le duo ivoirien Kozak de retour avec 'Toum' en featuring avec Kiff No Beat

Les rappeurs ivoiriens dévoilent leur dernier single taillé pour la piste de danse et accompagnés de leurs mentors.

« Quand on avait 15 ans, si tu ne rappais pas, tu n’étais pas branché ici. C’est comme ça qu’on a commencé à rapper mais sans pour autant vouloir faire carrière », se souvient Kirikou. Les membres du duo Kozak ont grandi ensemble dans la commune de Cocody à Abidjan et se connaissent depuis toujours. C’est autour de 2013, au moment où le groupe Kiff No Beat explose, que le rap devient un phénomène en Côte d’ivoire. Les Kiff No Beat deviennent les parrains d’une nouvelle génération de rappeurs et créent leur propre label, 13 Records. Les Kozak, qui évoluent alors en trio sous le nom de Seleka, sont en 2016 les premiers artistes signés. Le clip de leur premier single « Tremblez de joie » en featuring avec Kiff No Beat a été tourné en bas de leur bâtiment, dans le quartier du Lycée technique.

« On écoute du coupé-décalé, du zouglou, du rap américain, du rap français, de l’afrobeats nigérian, même les musiques traditionnelles, précise Dramz. La Kozakerie, c’est un état d’esprit. Un cosaque, c’est un rebelle, quelqu’un qui respecte pas les règles. C’est ce que l’on veut faire dans la musique. On fait du rap mais on ne veut pas se limiter à ça. C’est pour cette raison qu’on écoute un peu de tout. » Sur leur premier projet sorti en 2018, le duo Kozak s’exprime en effet aussi bien dans un style trap assez dur (« Mon papa a ça », « Raffaler ») que sur des rythmiques afro rapides et enjouées comme sur le morceau « À boire ». « Avant, c’était le coupé-décalé qui était la première musique ici. Les choses sont en train de changer. Le rap est en train de le remplacer. Même les artistes de coupé-décalé commencent à en faire. Le public ivoirien aime danser donc on essaye de mélanger coupé-décalé et rap », ajoute Dramz.  

« L’humour, c’est la marque de fabrique du rap ivoire. Les Ivoiriens aiment bien rigoler. Notre nouveau single est un son qui parle de bêtises. C’est l’histoire d’un gars qui cherche une go depuis longtemps et on explique comment il va s’y prendre ». C’est ainsi que Dramz présente « Toum », le nouveau single du duo, à nouveau en featuring avec Kiff No Beat. Le titre a été produit par le beatmaker Tam Sir, l’auteur du tube « Tchoukoutaindé«  que l’on entend partout à Abidjan en ce moment. La sortie du morceau a été préparée par un challenge lancé sur les réseaux sociaux en début d’année. « On a créé un pas de danse et on a donné une partie du refrain aux gens pour qu’ils le refassent et qu’ils nous envoient leurs vidéos. Ainsi, on est certain que les personnes vont apprendre les paroles. Tout le monde connaît le morceau alors qu’il n’est même pas encore sorti », explique Kirikou. Même l’ancien footballeur Didier Drogba s’est pris au jeu et a validé le single en postant sa propre vidéo. 

« Toum » est à retrouver dans notre playlist One Dance sur Spotify, Deezer et Youtube

Lire aussi : 3 rappeurs à suivre en Côte d’Ivoire
Chargement
Confirmé
Chargement
Confirmé