L’artiste du sud de Londres a annoncé une nouvelle exposition audiovisuelle, avec une bande-son dont il sort le premier single « Zatōichi ».
Le premier album de Gaika, Basic Volume, est sorti en juillet 2018 chez Warp Records, suivi par de nombreuses partitions pour le cinéma, la télévision et des danseurs contemporains, et par des productions bandes sons pour les films Share et Sprinter. Il a également participé à des expositions collectives, et est écrivain de fiction. Sa nouvelle œuvre, War Island, fait partie de l’initiative Channel B de Nine Nights, une série d’expositions organisées depuis septembre. Chaque exposition « aborde la science-fiction, la fiction spéculative, l’horreur, la satire politique et le son expérimental, et considère le rôle contemporain de la surveillance, de l’autonomie numérique, de l’intelligence non-humaine et du rituel humain numérisé. »
War Island raconte l’histoire d’un film qui n’a pas encore été réalisé, avec Gaika dans le rôle du narrateur, inspiré par la brutalité des films de yakuzas japonais. L’œuvre a également une dimension autobiographique, faisant des parallèles avec son parcours dans l’art et le rap. Clin d’œil au personnage de fiction japonais rendu célèbre dans le monde grâce au film de Takeshi Kitano en 2003, « Zatōichi » est le premier single de la bande originale du film, qui sortira en janvier, donnant bien le ton à l’ambiance grinçante et brute de l’exposition.