Sometimes I Might Be Introvert
Little Simz
Sometimes I Might Be Introvert, dont les initiales du titre forment le prénom de la rappeuse nigériano-britannique, est le quatrième album d’une artiste reconnue comme un trésor national. Alors qu’elle a touché les cieux en se rapprochant d’artistes comme Kendrick Lamar ou Lauryn Hill, ce projet est pourtant rongé par ses doutes et ses questionnements intimes, tiraillé entre la rappeuse Simz et la personne Simbi sur des titres comme « Standing Ovation ». L’album aborde également des sujets personnels plus profonds, comme un père absent sur « I Love You I Hate You ». Avec des pépites musicales comme le majestueux « Introvert » ou « Point And Kill » avec Obongjayar, on remercie la rappeuse d’être parfois extravertie.
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Shapes in Twilights of Infinity
ESINAM
Construit sur des sons de flûte futuristes, des rythmes élaborés et des mélodies sensibles, Shapes in Twilights of Infinity s’écoute comme un voyage dans un univers musical onirique. Les différentes chansons sont profondément ancrées dans les grooves et les sons globaux, exprimant à chaque fois des émotions puissantes. De « New Dawn » aux rythmes palpitants et aux paroles poétiques à la vibrante ambiance jazz de « Lost Dimensions », en passant par les mélodies éthérées et le chant envoûtant du chanteur sud-africain Sibusile Xaba sur « Flowing River », ESINAM ne livre rien de moins qu’un profond patchwork de connexions musicales, où des traces de house, de trip-hop et de hip-hop s’entremêlent avec des tonalités issues des traditions, du blues et du psychédélisme.
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Cameroon Garage Funk
Analog Africa
Dans le Yaoundé bourdonnant des années 1970, un certain monsieur Awono, ingénieur du son d’une église adventiste, décide de faire enregistrer des musiciens clandestinement dans ses locaux. 50 ans plus tard, le label Analog Africa décide de raconter cette histoire avec la compilation Cameroon Garage Funk. Les 16 titres du projet, composés par des vétérans connus ou non de la scène camerounaise, traduisent l’ambiance bouillonnante d’une ville et d’une époque où malgré les innombrables difficultés de production, la musique était en pleine effervescence.
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Yimi Lo
Aymos
Le temps d’une année particulièrement explosive, Aymos est devenu une sensation sud-africaine. Son interprétation unique de l’amapiano, qu’il agrémente de gospel et de soul afro-pop, lui a déjà valu deux nominations aux South African Music Awards. Son premier album, sur lequel figurent des poids lourds comme Major League Djz, Focalistic ou Kabza Da Small, ne fait que confirmer le talent raffiné du jeune artiste. A propos du processus créatif derrière Yimi Lo, qui se traduit par « voici ce que je suis », Aymos raconte : « La musique de cet album est inspirée par mes années dans l’industrie et tous les hauts et les bas que j’ai vécus pour en arriver là. S’accrocher à qui je suis et à mes valeurs, c’est ce dont parle cet album. Ce projet embrasse l’amour, la chaleur, l’esprit Ubuntu, et bien sûr de bonnes vibrations ! »
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Certified Lover Boy
Drake
La superstar canadienne, en plein milieu d’un conflit hautement médiatisé avec le mastodonte Kanye West, dévoile son sixième album studio. Produit par son acolyte de toujours Noah « 40 » Shebib, Drake a décrit ce projet comme une « une combinaison de masculinité toxique et d’acceptation de la vérité, inévitablement déchirante ». Sur ses 21 titres, le rappeur se livre sur son rapport aux femmes et au succès, et dévoile une liste d’invités impressionnante (Jay-Z, Travis Scott, Future, Young Thug) dans laquelle nous relèverons la présence de la chanteuse Tems et du congolais/sud-africain Trésor.
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On Our Own Clock
Mushroom Hour Half Hour
Lors de la première vague de confinement en 2020, des groupes de musiciens de Johannesburg, Londres et Dakar se sont réunis pour une journée d’enregistrement dans leurs villes respectives, pour ensuite envoyer la musique à leurs camarades de l’autre côté de l’océan. Ils sont retournés au studio un mois plus tard pour répondre à la musique qui leur avait été envoyée. Le résultat est On Our Own Clock, un testament sonore de créativité et une collaboration entre le label sud-africain Mushroom Hour Half Hour et le Total Refreshment Centre. Parmi les 11 titres de l’album, on retrouve le single « Dune Dance », un groove magnifique écrit à Joburg ; « Ngikhethile » (une expression isiZulu qui se traduit par « J’ai choisi »), une salutation à l’optimisme puissant ; « Be The Light », qui puise dans la kora sénégalaise pour se construire.
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Fluid
Ria Sean
Portée par les tubes « Money Bag » et « Lemonade », Ria Sean fait une entrée remarquée dans l’industrie bouillonnante de l’afropop. Son premier EP, Fluid, nous montre sur six titres de quoi est capable la jeune chanteuse, qui fait preuve d’une maturité artistique remarquable. Son afropop langoureuse, qui puise également dans le RnB, est hautement contagieuse. Aucun featuring ce projet intime, qui démontre les talents solo de l’une des révélations nigérianes de l’année.
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Afrotek EP
Scratcha DVA
Le producteur londonien revient chez Hyperdub pour explorer son hybridation de la dance music sud-africaine et britannique, l’amenant dans des directions toujours plus excitantes. Entre le frénétique « Flex », le fougueux « Bless The Earth », l’instrumental rêveur « Sleeper » et le sombre « Afrotek », le projet revisite le gqom et l’amapiano à la sauce UK. L’EP fait aussi la belle aux invités, en réunissant 3:LON de Baltimore, le producteur sud-africain Mxshi Mo et Mez, MC de Nottingham.
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Music for the Eagles
Nyege Nyege
Music for the Eagles est le résultat d’une collaboration entre Nyege Nyege et Soundcloud, dont les équipes sont venues en Ouganda pour explorer les musiques underground via le documentaire SCENES. Avec 14 titres inédits issus des scènes émergentes du continent, la liste des artistes comprend des héros locaux tels que le rappeur Boutross basé à Nairobi, le maître de harpe traditionnelle Otim Alpha et le producteur de singeli tanzanien Jay Mitta. La compilation présente également des artistes émergeants comme le kenyan KABEAUSHÉ et sa pop futuriste, la maître ougandaise du grime MC Yallah ou le rappeur Ecko Bazz. Enfin, des artistes opérant au-delà de l’Afrique de l’Est sont aussi présents, comme les Phelimuncasi de Durban avec leur style caractéristique de gqom et la rappeuse nigérienne Aunty Rayzor ainsi que de nombreux autres artistes issus de diverses scènes underground.
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