La chanteuse la plus rebelle d’Afrique du Sud est de retour avec ce qu’elle a malicieusement appelé son « propre type de gospel ».
Via ses réseaux sociaux, Moonchild Sanelly a fait hier une double annonce percutante : sa nouvelle signature au label anglais Transgressive Records et la sortie de « Bashiri ». Le morceau, plus électronique et explosif que jamais, est un récit mettant en garde les auditeurs contre les pasteurs charlatans qui abusent de leur emprise pour s’enrichir. Si la problématique est commune à de très nombreux pays du continent, la chanson aurait été inspirée par le témoignage spécifique d’une femme déplorant l’infidélité de son mari ; à l’église, son pasteur lui promet de tout arranger par un miracle. « Amen ! », lance sarcastiquement la chanteuse sur le fond instrumental du producteur viennois Aramboa, qui mêle mieux que jamais la gqom et la rave.
Le clip, en accord avec les paroles, place la chanteuse dans une mosaïque religieuse psychédélique. « Bashiri » est un titre provocateur de plus pour la chanteuse, dans un pays où les anecdotes de pasteurs abusifs se comptent par dizaines.