Le groupe londonien Penya réinterprète de longues séances de jam issues de la rencontre entre leur leader et le musicien gogo tanzanien Msafiri Zawose en 2017.
Il y a plus de deux ans, le londonien Magnus P.I. était gracieusement invité par Msafiri Zawose pour un show à Dar Es Salam, suivi d’une semaine d’enregistrements près de Bagamoyo en Tanzanie. Armé d’un micro et d’un laptop, il capture les sessions d’improvisation qui vont et viennent chaque jour, au fil des idées. Les instruments traditionnels (marimba, illimba, zeze, percussions…) et les voix de Tabu et Bahat, sœur et frère de Msafiri, viennent enrichir ces travaux guidés par l’intuition. Magnus repart alors dans la capitale britannique avec ces archives sous le bras dans le but d’en faire un EP, en confiant la tâche à son groupe Penya. Sur la route de la tournée de leur premier album Superliminal, les musiciens découvrent les sons enregistrés par les deux amis et se lancent tête baissée dans un process de réinterprétation pure qui verra leurs idées interagir avec celles interceptées un an plus tôt à Bagamoyo. Au terme d’un process laborieux au cours duquel le quartet est forcé d’explorer de nouveaux territoires sonores, Msafiri donne sa bénédiction et cet EP voit finalement le jour, agrémenté de contributions vocales en swahili, yoruba, finlandais, espagnol et autres langues inventées. A travers quatre titres originaux et trois remixes électro destinés aux dancefloors, les musiciens de Penya mettent à profit leur style qui combine rythmes folkloriques et culture club pour redessiner les contours d’une musique authentique et ancrée dans les traditions pour un résultat teinté d’afro-futurisme.
L’EP sortira le 17 janvier sur le label On The Corner. Précommandez-le ici.
