L’artiste britannique d’origine nigériane collabore avec le duo londonien LV pour leur nouvel album Ends. Une projet sur la fin de l’optimisme du chanteur, la hausse du nationalisme et du racisme, mais aussi la détérioration de la santé mentale.
Dans ce nouveau projet, le Britannique Joshua Idehen, d’origine nigériane, tient à dénoncer le racisme : « « Not My House » a été écrit en réponse à la déclaration de Theresa May sur l’environnement hostile, à l’abruti qui a tagué une croix gammée dans mon quartier, aux tories, au retour du fascisme, à toute cette bigoterie inutile et impuissante dirigée contre les immigrés et les enfants d’immigrés comme moi. Je n’arrivais pas à concilier le fait que le même endroit qui célébrait les victoires de Mo Farah et de Dame Ennis-Hill était au moins à moitié raciste. Ce serait drôle si ce n’était pas mortel. C’est le seul morceau de cet album que j’ai écrit d’un seul trait, en colère comme je l’étais. »
Ce titre extrait du nouvel album Ends de Joshua Idehen et du duo LV, formé par Will Horrocks et Si Williams, qui est leur troisième collaboration après la sortie de Routes en 2011, acclamé par la critique. Cette fois-ci, le trio dresse un portrait sombre de leur pays suite au Brexit, favorisant le nationalisme et les actes racistes. Évoquant également la dépression et la masculinité toxique, cet album incarne les questionnements de la génération Black Lives Matter, sur de la musique électronique, du dancehall, de la bass music ou encore du dubstep. Joshua Idehen ajoute : « Ends parle des fins : du mariage, de l’idée que je me faisais de moi en tant que « gentil », de ma conviction que la Grande-Bretagne était bonne et que le nazisme ne reviendra jamais, la fin de ma certitude que les choses vont s’améliorer. Ends est une histoire de fermeture. »
Précommandez Ends avant le 6 juillet.
Écoutez LV et Joshua Idehen dans notre playlist Songs of the Week sur Spotify et Deezer.