Canadien d’origine haïtienne, le parisien d’adoption rend hommage aux grandes figures de la lutte pour les droits civiques dans son single clipé « Sit in ».
Sur une composition jazz des plus groovy, Jowee OmiciL dont on entend de plus en plus la voix (outre celle de ses instruments), pose son flow et appelle à la lutte pacifique. Faisant un parallèle entre la lutte pour les droits civiques des années 1960 et leur prolongement dans les mouvements actuels comme Black Lives Matter, il rend hommage aux femmes et hommes qui ont porté ces luttes et inspirent celles d’aujourd’hui.
Dans cette vidéo en noir et blanc, Jowee OmiciL rappelle la nécessité de poursuivre leur engagement en citant ces figures importantes : il cite des musiciens de jazz (Coltrane, Davis, Coleman…), leaders politiques (Mandela, Malcolm X, Sankara, Toussaint Louverture), rappeurs (Nas, Tupac, Wyclef…), chanteuses (Billie Holiday, Nina Simone, Ella Fitzgerald, Marian Anderson…) ou encore l’écrivaine Toni Morrison.
D’origine haïtienne, Jowee OmiciL grandit à Montréal et vit désormais – le plus souvent- à Paris. Ayant fait ses classes auprès de maîtres du jazz à New-York, parmi lesquels Ornette Coleman ou Roy Hargrove, il nourrit son jazz de ses racines créoles, de hip-hop, soul, gospel et de ses différentes rencontres. A l’instar de son avant-dernier projet, Y Pati (2020), dont nous avions discuté avec lui. Un disque enregistré en duo avec le pianiste Randy Kerber, rencontré sur le tournage de la série The Eddy sur Netflix (Jowee OmiciL y joue le rôle de Jowee, musicien dans un orchestre de jazz).
À 44 ans, Jowee OmiciL est plus actif que jamais : Sur les deux dernières années, il a sorti quatre projets dont trois en collaboration avec d’autres musiciens. « Sit-in » est le premier volet d’une série de singles qui paraîtront dans les prochains mois. Et le mot d’ordre est toujours le même : BASH ! (Beauté Ascendante de la Société Honnête)
