Le collectif allemand sort un nouveau single avec la danseuse et chanteuse Lindi, une interprétation allemande de la musique club sud-africaine.
Freak de l’Afrique est un collectif de DJs, MCs, danseurs et organisateurs d’événements ayant tous une passion commune pour les sons clubs modernes et africains. Le groupe a déjà deux singles afro-house à son actif : « Mama Eh » et « Akom », sortis respectivement en 2017 et 2018, remixés plus tard par certains des DJs et producteurs les plus respectés du continent (Gafacci du Ghana, DJ Satelite d’Angola…). Après le Royaume-Uni et plus récemment la France, il semble que l’Allemagne tourne enfin ses oreilles vers l’Afrique du Sud avec « Yebo », le nouveau morceau amapiano du crew.
Avec un nappage bilingue d’allemand et de tswana, le titre est sûrement la première fois que le genre sud-africain est produit à Berlin. Pour ce faire, Freak a fait appel à sa DJ Nomi, rejointe par la danseuse et chanteuse sud-africaine Lindi. Les deux artistes s’appellent et se répondent dans un pur style Mzansi : « Can you feel it ? » (“Vous le sentez ?”), « Yeeboo » (« oui »), Nomi renchérissant avec quelques adlibs en allemand (« Macht Mal Lärm » – « Faites de bruit ! »). Le morceau amène également une touche afropop, avec de courtes séquences de guitare et une ambiance générale allègre qu’on a hâte de retrouver lors des soirées du collectif.
Actif depuis 2012, Freak de l’Afrique a commencé par des événements dans la célèbre boîte de nuit Cookies, convaincu que Berlin, habituellement associée à la techno, pouvait aussi tomber amoureuse des musiques électroniques panafricaines. Au fil des années, de plus en plus de membres ont rejoint le groupe, qui a commencé à livrer des shows à l’échelle nationale et internationale en Europe et en Afrique. Aujourd’hui, Freak de l’Afrique accueille certaines des plus grandes soirées de club en Allemagne, comme le Cirque de l’Afrique, Black Paper, Bantu’s Diary et The Afro House Xperience.
À retrouver sur notre playlist Songs of the Week sur Spotify et Deezer.
