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The Pan African Music Magazine
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Basy Tropikalne, relai polonais de la « tropical bass »

Depuis 2015, le label Basy Tropikalne sert de point d’ancrage à la musique électronique latine et africaine en Pologne. Son fondateur Mikołaj Kierski a répondu à nos questions après son passage dans notre PAM Sound System Radio Show.

En lisant simplement le line-up du dernier EP de remixes de Lua Preta – le Ghanéen Gafacci, le Français Kaval ou encore le Chilien DJ Raff – force est de constater que l’humble label polonais est en train de devenir une plateforme incontournable de la musique électronique afro-latine en Europe. Démarré en 2015 avec des compilations intitulées Latin America, le label Basy Tropikalne sort de la musique de qualité au compte-goutte et sans œillère. Des basses afro-péruviennes de Vudufa au singeli des Tanzaniens Mario Swagga et DJ Silila, en passant par le RnB alternatif de la Chypriote Stefficrown et bien sûr la batida de DJ Doraemon ou du duo local Lua Preta, Basy Tropikalne -littéralement « tropical bass » – importe dans son pays un son global encore peu répandu, le diffusant aussi toutes les semaines sur les ondes de Radio Kampus Varsovie. Nous avons invité Mikołaj Kierski pour un guest mix dans une émission spéciale, après un DJ set du PAM Sound System 100% consacré à son label, en écoute ci-dessous. Interview.

Pan African Music · PAM Sound System @RCV99fm – Episode #19 – Special Guest : Mikołaj Kierski (Basy Tropikalne)

Comment as-tu décidé de créer un netlabel en 2015 ? Quelle a été l’étincelle ?

Basy Tropikalne a commencé comme une émission de radio hebdomadaire et au début je me concentrais uniquement sur la musique électronique latino-américaine. Quand j’ai commencé à me lancer, j’ai rapidement remarqué qu’il y avait pas mal de compilations présentant divers artistes latino-américains. Après un certain temps, j’ai eu l’idée (ou plutôt le rêve) de préparer moi-même une telle compilation et peut-être aussi de commencer à fonctionner en tant que netlabel. Je pense que c’était une décision audacieuse à l’époque, je ne savais pas du tout comment ça fonctionnait mais j’ai simplement commencé à envoyer de nombreux messages aux artistes dont j’avais déjà joué les morceaux dans mon émission de radio et à ma grande surprise, certains d’entre eux ont commencé à revenir vers moi pour confirmer qu’ils livreraient un morceau pour l’album.

Comment est la scène électronique afro et latine en Pologne ?

Je dirais qu’il ne se passe pas grand-chose, on ne peut pas la comparer à l’Allemagne, la France ou le Royaume-Uni. La principale raison derrière cela est que nous n’avons tout simplement pas une grande diaspora africaine ou latino-américaine ici, ce qui, je suppose, est toujours un point de départ pour développer une telle scène. Mais il y a clairement une tendance, de plus en plus de gens s’intéressent à ce son – il y a certainement plus de gens qui jouent de cette musique dans les clubs en ce moment qu’à l’époque où Basy Tropikalne a commencé. Et bien sûr, nous avons Lua Preta ici – un groupe qui est déjà établi en Europe, ils sont basés en Pologne et jouent beaucoup dans tout le pays.

Tu es également ambassadeur de la musique batida à travers tes DJ sets, sorties et émissions de radio. Peut-on imaginer plus de sorties comme Lua Preta ou DJ Doraemon dans un futur proche ?

C’est sûr ! J’ai quelques sorties à venir et aucune d’entre elles n’est réellement connectée à ce son, mais cela viendra certainement à l’avenir. On peut s’attendre à une autre sortie de DJ Doraemon et il y a également fort à parier que Lua Preta apparaîtra dans le catalogue Basy Tropikalne au fil des ans puisque nous travaillons en étroite collaboration depuis près de quatre ans maintenant.

Tu as aussi sorti du singeli, du RnB ou de la musique afro-péruvienne sur ton label ! Quelle est ta propre définition de la « tropical bass » » et quelles sont les conditions à remplir pour faire partie de ton catalogue ?

C’est une bonne question. En général, je m’intéresse à la musique électronique/club d’Amérique latine, d’Afrique et de leurs diasporas – mais c’est un terme très large et une telle musique peut prendre de nombreuses formes différentes, donc je suis ouvert à entendre ce que les artistes proposent. J’essaie simplement de faire attention à ce que les artistes viennent des régions susmentionnées ou qu’ils soient les descendants de gens de là-bas.

Découvrez le catalogue du label ici.

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