Un pied de part et d’autre de la Méditerranée, la scène panarabe s’unit ce week-end sur la grande terrasse du Cabaret Sauvage (en extérieur) pour deux jours de musiques et de fêtes, au profit de la population beyrouthine.
Ce week-end, la scène électronique méditerranéenne se retrouve sur la terrasse du Cabaret Sauvage. Acid Arab, Deena Abdelwahed, Kabylie Minogue, Sofiane Saidi, Thomas Attar (Al-Qasar) ou Ghoula sont quelque un.e.s des artistes qui ont répondu présent aux deux soirées ¡Liban Mön Amöur? organisées en soutien aux habitants de la ville de Beyrouth. « 100 % des recettes, des tips, du contenu de la boîte à dons seront reversés aux associations Lebanese Red Cross et Offre Joie », précisent les organisateurs. « Caissière, régisseur, graphiste ou artistes… Tous les participants au projet se sont impliqués bénévolement, c’est trop beau ! »
« Face aux épreuves qu’une ville comme Beyrouth traverse actuellement, en tant qu’artiste, musicien, on se sent toujours un peu désarmé. On veut aider, s’engager aux côtés les populations, mais les initiatives manquent parfois », confie Ghoula. « Lorsque Thomas Attar et l’équipe du Cabaret m’ont proposé cette action, j’ai immédiatement répondu présent. Imagine ! Les gens vont faire la fête, danser, écouter du son et faire le bien dans le même temps ! Effectivement c’est magnifique. »
Déjà programmé par le passé à Beyrouth, Ghoula s’est produit en 2016 au Beirut and Beyond International Music Fest. L’année d’après, il était nominé au Arab Nation Music Award, catégorie indépendant : « la nightlife beyrouthine est unique. Cette ville est ouverte, riche d’un public hyper jeune, curieux. Beyrouth fourmille de lieux pour jouer et écouter toutes sortes de musiques. La capitale est un marché très important pour la cassette audio ainsi qu’un véritable paradis pour les diggers de vinyles. La scène musicale de Beyrouth est essentielle pour la vie culturelle en Méditerranée. »
L’actuel Liban se situe sur les vestiges de la Phénicie antique, qui a donné son nom au phénix, l’oiseau de légende, capable renaître de ses cendres.
Nous souhaitons la même destinée à Beyrouth.
¡Liban Mön Amöur?, samedi 29 et dimanche 30 août 2020 au Cabaret Sauvage à Paris.