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The Pan African Music Magazine
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Un titre de l'emblématique Mauricien Claudio Veeraragoo ressurgit sur Born Bad Records

Le titre ‘Qui fine arrivé’ de l’emblématique chanteur mauricien Claudio Veeraragoo est réédité dans la compilation MORIS ZEKLER – Fuzz & Soul Sega from 70’s Mauritius.

Pionnier du son rock et des guitares saturées à l’île Maurice, Claudio Veeraragoo est aussi connu pour « Ambalaba » qui a été repris par le chanteur Maxime Le Forestier. Ce ségatier d’origine indienne prend son inspiration dans la culture bollywoodienne comme dans les musiques africaines pour présenter une autre facette du séga. « À l’époque, la musique africaine était en vogue à l’île Maurice, et nous nous sommes inspirés de cela pour composer « Qui fine arrivé« , nous explique Claudio contacté au téléphone. 

Sorti en 1971, l’envoûtant « Qui fine arrivé »  est un morceau enregistré avec son groupe, qui deviendra par la suite le Satanik Group. L’artiste s’inspire aussi de ses idoles tels que Santana, Jimmy Hendrix ou encore du groupe de rock britannique The Shadows. « Lors d’une tournée à l’île de la Réunion, j’ai acheté un double album live du festival Woodstock dans lequel il y a un passage de Santana. Nous avons été les premiers à le faire découvrir aux Mauriciens. C’était formidable. D’une certaine manière « Qui fine arrivé » se rapproche beaucoup de son mythique titre « Jingo », raconte Claudio. 

Dans ‘Qui fine arrivé’ qui se traduit par « il s’est passé quoi? », James Furcy  livre une prestation hors norme sur sa guitare avec des riffs abrasifs auxquels la voix de Claudio vient s’ajouter pour raconter son désespoir amoureux après les déboires de la veille. « C’est simple, raconte-t-il, la chanson explique les déboires d’un homme alcoolique qui rentre après sa beuverie et ne retrouve plus sa femme et il se demande « Qui fine arrivé » (Que s’est-il passé ?), pourquoi sa femme l’a laissé ? Dans ces temps là, les hommes buvaient et s’amusaient beaucoup et lorsqu’ils se réveillaient, il n’y avait plus de femme dans la maison. Cette chanson en a fait danser et vibrer plus d’un. On jouait cette chanson dans les bals, les gens dansaient, tombaient à genoux avec leurs mains levées au ciel« ,  se remémore le ségatier. 

La chanson est un bon avant-goût de cette compilation signée Born Bad Records.

Various MORIS ZEKLER – Fuzz & Soul Sega from 70’s Mauritius est en précommande dès maintenant sur Born Bad records

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