Nuri, Méchant Méchant, Frigya, Mettani d’Arabstazy… Le samedi 26 mars, le label tunisiano-lyonnais Shouka s’installe toute la nuit sur la scène du Sucre, pour sa première résidence. PAM est évidemment partenaire de cet événement bass music, des places sont à gagner sur nos réseaux !
Tentez de gagner vos places pour la soirée en envoyant votre nom et prénom à [email protected], avec ‘Shouka’ en objet.
Comme nous, vous vous demandez si les musiques traditionnelles, de transes, thérapeutiques africaines sont solubles dans le clubbing moderne ? Réjouissez-vous ! Le label Shouka propose un vaste séminaire de réflexion collective – dansant et nocturne bien évidemment – sur cette passionnante question. Samedi 26 mars, le Sucre à Lyon remet ses clés aux membres de la maison discographique tunisienne, pour une première prise de contrôle.
Au menu de cette nuit dans le multivers des musiques d’élévation africaines ? La première lyonnaise du concert de Frygia, réunion au sommet du producteur Khalil EPI et du percussionniste Imed Alibi, ainsi qu’un live de Nuri. Baptisée « Xénophile » (on dit de cet adjectif qu’il serait « rare »), la première résidence de Shouka au Sucre mettra à l’honneur, et dans le désordre : montées électro acides, bass music décentrée, incartades stambali, groove poisseux et transe gnawa.
Fondé à l’aube des années 10, Shouka questionne les dynamiques qui agitent les scènes électroniques contemporaines et les musiques sacrées ou patrimoniales africaines. Réappropriation culturelle avez-vous dit ? Surement. Et alors ? « Je trouve que l’appropriation culturelle est une bénédiction » s’enthousiasme Nessim Méchant Méchant Nazal, programmé en Dj set lors de cette carte blanche au label : « prenez le cas, par exemple, du Stambali, ce rituel de transe thérapeutique, pratiqué en Tunisie et très présent dans les productions actuelles du label. Cette musique syncrétique s’est retrouvée en Afrique du Nord parce que des ethnies, guinéennes notamment, se sont mêlées au Sahraouis locaux qui se sont alors, réappropriés précisément, leurs rythmiques. Chez Shouka, au sein de la nébuleuse Arabstazy ainsi que chez tous les sympathisants du label, nous essayons de faire pareil. Et je trouve ça génial. Je trouve génial que deux Français aient décidé de s’appeler Acid Arab et fassent de l’Acid House arabe. C’est de l’appropriation culturelle, ça me plaît et j’espère que ça va durer. »
Le closing de la première résidence Shouka au Sucre sera remis entre les nombreuses mains-fortes du Shouka Sound System, vaste pugilat aux platines entre Khalil EPI, Nuri, Mettani – le fondateur du label –, et Nessim Méchant Méchant.
PAM, qui soutient activement la xénophilie sous toutes ses formes, est bien entendu partenaire de l’événement : dix places sont à gagner, rendez-vous sur nos réseaux pour participer !
Shouka Residency Part. I Xénophile, samedi 26 mars de 23 à 5 heures au Sucre, 50 Quai Rambaud, 69002 Lyon.
Avec Nuri (Tunis, Tunisie), Méchant Méchant (Lyon, France), Frigya – Imed Alibi & Khalil EPI – (Montpellier, France), Mettani (Lyon, France).
Toutes les informations sur la billetterie se trouvent ici.