Élégante dans ses montées, farcie d’un groove noir et discret… L’electro – finement ciselée – du producteur égyptien Hassan Abou Alam s’incarne dans un nouvel EP, Falsa, qui vient de sortir chez les anglais de Banoffee Pies Records.
Révélé par la Red Bull Music Academy en 2017, croisé en 2020 sur l’excellent label casaoui de techno underground Casa Voyager ou plus récemment chez naive, où il signait l’année dernière le cinq titres It Spills, le producteur cairote Hassan Abou Alam revient secouer la scène breakbeat avec Fasla. Un EP de bass music teinté d’IDM (Intelligent Dance Music), publié cette fois chez les Anglais de Banoffee Pies Records, la très référencée maison discographique d’Adam Strömstedt, de Tristan Arp ou du Tunisien HearThuG : « je suis hyper heureux de ce projet » nous a confié le jeune compositeur égyptien. « Et je suis évidemment honoré de cette première sortie chez Banoffee, un de mes labels préférés. J’espère que d’autres suivront ! »
Depuis ses débuts en 2008 avec une première sortie à l’âge de quinze ans, le musicien a déployé un arc sonore initié avec « de l’electro-house progressive » pour ensuite se diriger vers une techno sombre, « jusqu’à faire mon chemin vers une forme de bass music percussive et breakée », commente Hassan.
Libéré tout début mars, Falsa incarne précisément cette electro finement ciselée, élégante dans ses montées, et farcie d’un groove noir et discret. Les mantras vocaux déclamés sur les pistes « Kesibt » et « Fasla » sont signés du rapper égyptien SHBL-LBSH : « en arabe, falsa signifie virgule. Ce quatre titres représente une étape tout spéciale et transitionnelle dans ma vie », explique Hassan. « Falsa marque la pause entre deux chapitres de ma vie. » Prochaine étape ? « La composition, en 2022 de mon premier album ! »
Falsa, disponible le 11 mars chez Banoffee Pies Records.
