Sms for Location Vol.4
Moonshine
Dans ce quatrième volet de la série de mixtape, le collectif de Montréal crée des liens entre différents genres musicaux, à l’instar de l’afrobeats, de la musique électronique kinoise ou encore de la funk. Vingt producteurs, DJs et MCs ; Le Motel, Bamao Yendé, Sango, Boddhi Satva, Uproot Andy et Sarah Kalume, dans 19 titres. Ce dernier projet se trouve profondément influencé par le voyage de Moonshine à Kinshasa, où le collectif est resté durant trois mois cet hiver, dans l’objectif de rencontrer de nombreux artistes, en quête d’inspiration. Pierre Kwenders, l’un des fondateurs, décrit Moonshine : « Pour moi, c’est un peu comme un évangile. Nous sommes les disciples du tout-puissant ambassadeur de l’enjaillement et on est là pour propager la bonne nouvelle. » Hervé Kalongo ajoute : « C’est un délire en ami, une famille qui grossit, un long week-end qui ne finit pas. »
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Tunnel Vision
Slimka
Après avoir dévoilé son EP Tunnel Vision Prelude, visant à faire patienter ses fans avec 9 titres, le rappeur suisse sort enfin son album complet, aux côtés de Benjay, Captaine Roshi, Di-Meh, Jok’Air, Laylow, Makala ou encore Varnish la Piscine. Cassim Sall de son vrai nom explique : « Le rap genevois existe. Et même depuis longtemps ! Il y avait des groupes bien avant nous, des rappeurs bien avant nous, qui étaient très chauds, très forts. Là, avec les réseaux sociaux, ça a explosé. Avec Makala et Di-Meh, on a fait un très gros travail. On est allés partout faire des concerts, jusqu’au Bénin et en Géorgie, pour marquer le territoire. Pour marquer le rap genevois. »
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UY Scuti
Olamide
Le géant nigérian sort un nouvel album en partenariat avec son propre label YBNL et la maison de disques états-unienne Empire. Ce projet est intitulé « Uy Scuti », en référence à l’une des plus grandes étoiles connues de notre univers : « J’ai choisi “UY Scuti” pour le titre parce que ce projet est beaucoup plus grand que tout ce que j’ai fait auparavant. De la créativité à la quantité de travail qui a été consacrée à ce projet, ce processus, c’est juste un nouvel Olamide en moi. » L’artiste y explore notamment l’amapiano, l’alté, le dancehall, mais aussi le reggae.
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Mother Nature
Angelique Kidjo
La diva béninoise réunit de nombreux artistes dans son nouvel album, profondément écologiste et panafricain. Le Britannique Sting, le Français M, le Malien Salif Keita, les Nigérians Burna Boy, Mr Eazi, Yemi Alade et la Zambienne Sampa the Great y chantent la solidarité et l’interdépendance, nous appelant à agir pour le bien-être de Mère Nature, sans jamais se montrer moralisateurs. Un album empli d’espoir, à l’image des nombreuses initiatives prometteuses menées sur le continent.
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Cadavre Exquis
Eesah Yasukeh
Aussi bien bercée par la néo-soul d’Asa que par la rumba congolaise de Papa Wemba et de Fally Ipupa, la rappeuse française tente de créer une symbiose entre toutes ses inspirations dans son nouvel EP. Rendant hommage à des femmes noires telles que Sarah Walker, Lauryn Hill ou encore Nina Simone, Eesah Yasukeh explique ainsi le nom de son EP : « Les titres sont hétérogènes et abordent des thèmes différents, mais tous font la personne que je suis aujourd’hui. »
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The Inner & The Outer
Natacha Atlas & Samy Bishai
La chanteuse belge, aux racines britanniques, égyptiennes et marocaines, effectue son grand retour, en collaboration avec son compagnon, le violoniste égyptien Samy Bishai. Le confinement semble avoir nourri la créativité de la chanteuse, explorant davantage la musique électronique dans ce nouveau projet, sans pour autant délaisser le jazz et les musiques arabes. Elle illustre musicalement sa propre dimension intérieure, à l’image de ses méditations quotidiennes, dans l’espoir d’un retour à la normale. Un mélange somptueux de pop, de musiques électroniques, classiques et arabes.
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Ekizikiza Mubwengula
Don Zilla
Kisakye Kingsamuel Donzilla, plus connu sous le nom de Don Zilla, sort son deuxième album sur Hakuna Kulala, sous le label du collectif Nyege Nyege. Il continue de nous surprendre, comme il l’affirme lui-même : « Dans mon pays, les gens me disent que je fais de la musique extra-terrestre. Je ne les blâme pas, ça me fait rire. » Il y explore toute une ambiance futuriste, mêlant doom-step, uptempo, trap ou tout simplement des cacophonies. Très audacieux, Don Zilla illustre parfaitement la vivacité de la scène club électronique d’Afrique de l’Est.
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