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The Pan African Music Magazine
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Voici Hazem B, nouvelle signature du label franco‑tunisien Shouka !

Les influences du duo mythique Bargou08, de la gasba traditionnelle ou de la puissante culture Techno qui sévit dans les clubs des alentours de Tunis… Le producteur Hazem B – fraîchement signé chez Shouka -, sort ce vendredi Afrochawi, porté par un clip éponyme.

« C’est simple, en tant que Dj, les sons que j’avais envie de jouer n’existaient pas. Alors je me suis mis à les produire. » Un constat qui illustre parfaitement le passage des platines au studio pour Hazem B. Cinéaste de formation – et toujours en activité d’ailleurs, vous pourrez retrouver le chef opérateur tunisien sur bon nombre de nos productions, notamment sur la série  Off The Map –, Hazem B s’initie aux platines dans le courant des années 10. Il met alors en pièce le dancefloor du Yüka, vaste club situé dans la banlieue huppée de Tunis* : « je suis né avec le Yüka. En tant que Dj et digger, c’est là que j’ai fait mes premières armes. Rapidement, j’ai trouvé difficile de renouveler mes sets de bass music. » Et pour cause : Hazem envoie essentiellement de l’Afro-house, avec des parties vocales issues du répertoire traditionnel chaoui.

« J’aime naviguer entre une culture club techno et des incartades chez les berbères, notamment sur les sonorités qui se jouent entre l’Algérie et la Tunisie. Rapidement, j’ai enrichi des tracks de House avec, par exemple, des voix de chanteurs populaires tunisiens. » L’ADN du projet Hazem B est alors structuré.

Proche de Nidhal Yahyaoui – la moitié du très regretté binôme Bargou08, formé à l’époque avec le producteur Sofyann Ammar 808 Ben Youssef –, Hazem s’enferme alors en studio : « comme beaucoup, j’étais hyper impressionné et clairement sous influence du duo Bargou08. J’avais envie de maltraiter, de malaxer la matière vocale de Nidhal qui, d’ailleurs, a été très généreux en studio » confie le producteur. Le E.P. Afrochawi est le fruit de cette collaboration à plusieurs mains-fortes, dont celles additionnelles du flûtiste Mohamed Ben Salha à la gasba, ainsi que du percussionniste Abdoulaye Traore. 

Sortie six titres composée de trois originaux pour trois remixes, Afrochawi est porté par un clip éponyme, pour lequel Hazem B a enfilé sa double-casquette, celle de producteur et de réalisateur : « nous sommes partis tourner à Jérissa, au nord-ouest de la Tunisie », explique Hazem. « Cette ville minière est presque à cheval entre l’Algérie et la Tunisie, à l’image de ma musique. La vidéo y met en scène un jeune danseur local, qui déambule dans une chorégraphie hybride, entre pas de danse traditionnels et gestuelle de clubber moderne. J’aime ce paradoxe, ce télescopage de plusieurs mondes. »

Les mondes d’Hazem ont naturellement trouvé refuge au sein de l’écurie franco-tunisienne Shouka, label tenu de main de maître par les producteurs Mettani et Khalil Epi. Afrochawi sort ce vendredi 8 avril 2022.

* Où, par exemple, la Tunisienne Deena Abdelwahed tenait sa Boiler Room en 2019

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