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The Pan African Music Magazine
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PAM présente : Samba Peuzzi, Dakar Boy

Ce nouvel épisode de la série Off the Map, coproduit aux côtés de Kourtrajmé Dakar, vous emmène à la rencontre du rappeur Samba Peuzzi. Marché aux puces, dancefloors, terrain de football… Visite guidée au cœur de la capitale sénégalaise, en compagnie de l’illustre Senegal Boy, à la découverte de ses hauts-lieux, sur la route du succès.

Samba Peuzzi Tine n’a pas encore trente ans, mais s’est déjà construit une solide trajectoire, entamée dix ans plus tôt, à l’ombre du label Rep’Tyle. Sa trajectoire s’amorce au cœur des lointaines banlieues de Dakar (Diamaguenn – Diacksao, tout à l’Est de Pikine, Ndlr), où le MC va ciseler un flow sur-mesure, affûter sa curiosité musicale et parfaire un lifestyle, armé d’un sens acéré de la mode. Aujourd’hui, le Dakar boy est une véritable figure chez les jeunes, dans un pays où les moins de 20 ans représentent plus de la moitié de la population. 

Écrit par Manou Moussa Ndiaye, co-réalisé par Oumar Bayo Fallet et Khadim Ndiaye, Samba Peuzzi, Dakar Boy est notre épisode définitif de la série Off the Map. Pour ce chapitre final, PAM vous emmène au cœur de Dakar, entre le mythique marché aux puces de Colobane et les dancefloors des clubs dakarois, où la fanbase du rappeur n’en finit pas de grandir : “tu sais, on a tous une certaine image de Samba Peuzzi ici, au Sénégal”confie Khadim Ndiaye, co-réalisateur du film-documentaire. “Les clips opèrent une forme de starification, artificielle, sur les rappeurs. C’est bien leur rôle, et Samba joue d’ailleurs parfaitement ce jeu. Mais connaissant ses textes, on sait qu’il est aussi autre chose. Parce que le quartier d’origine de Samba est hyper cité dans ses paroles. Parce que malgré son succès, cet artiste reste très proche des habitants de son quartier. Mettre à jour cet attachement, cette intimité et cette humanité ont été de vrais moteurs lors du tournage.

Samba Peuzzi avec ses fans dans le quartier de Diamaguene

Un tournage, ainsi qu’une écriture préalablement accompagnée par Kourtrajmé Dakar. Fondée il y a trois ans entre autres, par les cinéastes Toumani Sangaré et Ladj Ly, cette école de cinéma forme une quarantaine d’élèves chaque année. Ouverte à tous et sans conditions de diplôme, cette maison d’apprentissage donne leur chance à celles et ceux qui n’ont pas forcément eu accès à l’enseignement supérieur, pour pouvoir exprimer leur voix. Le réseau d’école Kourtrajmé est né du très turbulent collectif parisien éponyme, créé dans le milieu des nineties par Kim Chapiron, Romain Gavras et Toumani Sangaré. 

C’est au sein de l’école que les trois auteurs de notre documentaire sur Samba Peuzzi ont été formés : “Kourtrajmé a tissé un réseau d’écoles gratuites, engagées et militantes” commente Emma Sangaré, co-directrice de Kourtrajmé Dakar. “Chaque école est ancrée dans son territoire. Ici à Dakar, au-delà de l’acquisition de compétences, notre mission consiste également à trouver des projets, à structurer et porter les activités d’insertion professionnelle de nos élèves. Nous tenons à ce diptyque entre formation et accession au marché de la production audiovisuelle. À ce titre, le film documentaire des garçons, porté à la fois par Pan-African-Music et Kourtrajmé constitue une collaboration idéale. Et puis, notre équipe et Samba Peuzzi sont de la même génération, ce court film est un regard de la jeunesse sur la jeunesse, une richesse que l’on sent dans le rendu !

Le terrain de foot de Diamaguene

Mettre en lumière Samba, au-là du miroir de la célébrité

Il est authentique et vrai” ajoute Oumar Bayo Fallet, l’autre co-réalisateur du film. “Les gens qui connaissent Samba savent vraiment à quel point il est attaché à son quartier, à son environnement  personnel. Et cela faisait partie de la trame originelle du documentaire, du scénario que Samba nous amène dans ses lieux de cœur à Dakar.

Un documentaire qui donne donc à voir le marché aux puces de Colobane comme le terrain de football de Samba Peuzzi, haut-lieu de sociabilisation, le dimanche dans les quartiers au Sénégal : “quand on parle de Samba, on parle de fashion ! Colobane c’est l’endroit aussi où tout à commencé pour lui, beaucoup plus que dans les lieux chics de la capitale”commente Oumar Bayo Fallet. “Colobane ici, c’est le coin des connaisseurs, pour ceux qui veulent s’habiller différemment” explique Khadim Ndiaye. “Pour le terrain de foot, c’était vraiment une volonté de Samba de pouvoir mettre en avant ce lieu iconique, ce qui a d’ailleurs rappelé des souvenirs d’enfance à toute l’équipe de tournage.

Il s’habille à Colobane, ses morceaux sont des paraboles directes à la vie des quartiers populaires de Dakar où il passe encore beaucoup de temps… Samba Peuzzi est un artiste qui se laisse influencer par son environnement” résume Manou Moussa, qui a écrit le film. “Samba passe toujours autant de temps aux côtés des gens avec qui il a grandi. C’est ce fil rouge, intime et naturel, que nous nous sommes efforcés de tirer tout au long de Samba Peuzzi, Dakar Boy.”

Entre succès et fidélité à son quartier, rap américain, incartades Mbalakh et samples d’instruments traditionnels, Samba Peuzzi avance et déploie son univers, dans une fusion de genres et d’influences singulières. Et audacieuses : “c’est ça être un artiste pour moi”explique Khadim “c’est maintenir et assumer ta vision malgré les critiques, être fidèle à tes origines, tout en regardant vers le futur.

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