Nouvel alter ego créatif de la productrice électro Loan, Azu Tiwaline trouve ses racines dans le Chott el-Jérid tunisien et les musiques de transes berbères ou sahraouies. Explications.
Donia est Loan depuis près de vingt ans. Loan, ou un projet Bass Music radical, qui oscille entre Hard-techno et Hip-hop, alimenté par une pléthores d’EP’s ainsi que deux albums aux castings majeurs, de Rimshot d’Interlope à Pushy! en passant par Juice Aleem ou Antipop Consortium.
Après avoir charbonné dans l’ombre de l’underground hexagonal de nombreuses années, Donia s’est installée il y a peu dans le Djérid tunisien, dans la petite ville de Tozeur. C’est ici, aux portes du Sahara, que la productrice à fait éclore un nouvel avatar créatif : Azu Tiwaline.
“Ma famille vit dans le désert tunisien depuis le quinzième siècle” confie Donia. “Je suis passionnée depuis toujours par les musiques de transe. Finalement, ce retour aux sources tunisiennes m’a éloigné de l’approche très urbaine, parfois industrielle qui pouvait parfois coller à l’identité sonore de Loan. Habiter dans le désert donne des envies d’espace. Et de silence. Azu Tiwaline est né de cette rencontre, de cette mystique, de ce nouveau cadre de vie, entre influences berbères, sahraouies, culture dub et hypnose techno.”
Après avoir lâché le très organique Through Exodub au printemps 2019, Azu Tiwaline livrera son premier album courant 2020. Un dix titres à venir au sein de sa fidèle maison-mère : I.O.T. Records.
Azu Tiwaline, un mix à écouter en podcast, ici.
Toute l’actualité d’I.OT. Records, prolixe et turbulent label marseillais (Dookoom, Yugen Blakrok, Al Tarba, Minimal Orchestra), ici.