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The Pan African Music Magazine
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Maraboutage, un air de famille

Leur rencontre au cœur de la cité phocéenne, leur amour pour la bass music panafricaine et surtout la danse… Les neuf membres de la Famille Maraboutage se mettent à table et nous racontent leur vision de la fête, sans œillères ni concessions.

Maraboutage sera à Petit Bain ce samedi 9 mars pour le festival du Petit Bain. Tentez de gagner vos places pour la soirée en envoyant votre nom et prénom à [email protected] avec ‘Maraboutage’ en objet.

Trustée – en dehors de quelques exceptions – pendant des décades par des limonadiers peu intéressés par la musique, la nightlife phocéenne a longtemps subi une fête (hétéro) normée, peu encline à expérimenter la différence. Pourtant, aujourd’hui à Marseille, le clubbing à papa, c’est fini : sous l’influence de nombreux passionnés, et portée par son titre de Capitale européenne de la culture en 2013, la ville va renouveller une belle partie de sa vie nocturne. Collectifs, promoteurs inspirés, labels, artistes et musiciens vont alors prendre les rênes de leur nuit pour enfin s’exprimer au cœur de lieux nouveaux. La scène marseillaise se structure et, des confins industriels de la ville jusqu’à son hyper-centre, Marseille va se doter en une poignée d’années d’un air salvateur de petit labo sonore, où la fête s’épanouit.

Initiées à l’été 2017, les soirées Maraboutage vont participer à cette movida. Depuis leurs débuts sur le Vieux-Port – Maraboutage se résume alors à un duo de selectas –, le collectif va très vite enrichir son line-up : aujourd’hui, Maraboutage, c’est une famille de neuf activistes, danseur et danseuses, DJs, tous fondus de baile, afro trap, dancehall, perreo et autres missiles bass-fréquence sélectionnés pour démonter les dancefloors. Ce qu’ils s’évertuent d’ailleurs à faire, des planches de Marseille, en passant par Paris ou Kampala.

PAM est allé prendre la température à Marseille, seule vraie capitale du déhanché et de l’altérité.

© Justino Esteves
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