Le Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo se déroulera du 25 au 30 avril.
C’est au siège de l’UNESCO, le jeudi 02 mars, que Salif Traoré plus connu sous le nom d’Asalfo, figure de proue du groupe Magic System, a présenté le festival des musiques urbaines d’Anoumabo, dont il est le commissaire général. L’occasion de rappeler quelques fragments de l’histoire de cet événement qui se tiendra du 25 au 30 avril prochain à Abidjan, dans la commune d’Anoumabo. Un festival qui au fil des ans a grandi et a pris de plus en plus d’ampleur. L’édition 2016 avait marqué l’actualité, puisque c’est au cours de son concert que Papa Wemba, pris d’un malaise, avait trouvé la mort. Abidjan lui avait rendu hommage, et le prochain FEMUA aura une nouvelle pensée pour lui en démarrant, en avant-première, par une soirée hommage au Mzee Fula Ngenge (l’un des surnoms de Wemba) où se produira son orchestre, Viva la Musica.
Pour le reste, se succéderont sur la scène d’Anoumabo des ténors comme Salif Keita (Mali), Tiken Jah Fakoly (Côte d’Ivoire), les deux derniers lauréats du Prix Découverte RFI Maréma Fall (Sénégal) et Soul Bangs (Guinée Conakry), mais aussi Monique Seka (Côte d’Ivoire) et d’autres artistes de la scène ivoirienne comme Nash, Kiff No Beat, DJ Léo, le groupe Révolution et la Formation Kruman Group Orchestra de la Côte d’Ivoire.
La dixième édition aura un thème, sinon un mot d’ordre, celui de la lutte contre le réchauffement climatique en Afrique. Quant à sa marque de fabrique, elle ne changera pas : associer à la musique des actions éducatives et sociales pour les habitants venus d’Anoumabo, et bien au-delà.
A suivre sur PAM.