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The Pan African Music Magazine
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Akua Naru sort un nouvel album, entre féminisme et poésie

La chanteuse et rappeuse américaine publie The Blackest Joy et nous plonge au cœur de ses racines ouest-africaines.

Aujourd’hui exilée à Cologne, Akua Naru, née Latanya Hinton, est native du Connecticut (États-Unis). Cela pourrait s’oublier tant les titres de son premier EP, le langoureux Poetry : How does it Feel?, et ses deux précédents albums illustrent sans filtre l’attachement viscéral de la poétesse au continent africain.

Enfant, elle explore le monde et façonne son éducation musicale à travers le hip-hop qu’elle découvre grâce aux cassettes de rap que son grand père lui fait secrètement écouter. À l’adolescence, elle se prend de passion pour l’écriture, pour les femmes activistes qu’elle rencontre et les révolutionnaires qu’elle affectionne : Frantz Fanon,
Angela Davis, Malcolm X, Assata Shakur…

Hip-hop, jazz, soul… sa musique puise dans un vaste répertoire de sonorités afro : un héritage qu’elle revendique et ne cesse de questionner. Panafricaine et “fière de l’être”,
elle distillait dans ses précédents albums un flow tantôt teinté de colère froide, ou de tendre mélancolie. Elle fait ainsi écho aux figures féminines qui lui sont chères : Lauryn
Hill, Erykah Badu…

Akua Naru a beau s’être jusqu’ici entourée de figures réputées comme Tony Allen, Wax Tailor, Ben l’Oncle Soul, Cody Chesnutt, Quest Love… elle n’en est pas moins restée discrète, pour ne pas dire peu connue en France… jusqu’à l’album Hip Hop After All du français Guts, sur lequel elle pose sa voix, qui l’a mise en lumière dans l’hexagone.

Dans son troisième album studio The Blackest Joy, elle s’est encore rapprochée des cultures et musiques africaines, en s’accompagnant de musiciens et chanteurs du continent.

Fin 2017, elle publiait un premier extrait : « My Mother’s Daughter ». Accompagné de sublimes images tournées à Lomé (Togo), le titre est une ode à la féminité africaine.

Dans ce nouvel album, qui sort aujourd’hui sur le label Code Black, elle invite aussi la légende de l’ethio-jazz Mulatu Astatke sur « The Offering ». À découvrir de toute urgence.

Lire ensuite : Hollie Cook, la nouvelle sirène de la tropical pop
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