Quatre ans après son premier album, Gasandji (« celle qui éveille les consciences ») revient avec un disque-concept baptisé Le Sacré.
Une expérience inédite de près d’une heure, à écouter d’une traite (le disque n’est composé que d’une seule plage), comme un grand périple, qui passe par les forêts d’Afrique centrale et les jungles urbaines.
Un voyage initiatique pour lequel la chanteuse d’origine congolaise est partie apprendre chez les maîtres de la forêt, les pygmées Aka de la région d’Impfondo (Congo-Brazzaville).
Marquée par le décès d’un proche, elle a fait de ce périple l’occasion d’une renaissance, aussi bien humaine qu’artistique. En forêt avec l’ingénieur du son Pierre Blanchi, elle est assaillie par les sons du Vivant et la magie des chants Aka, rois de la polyphonie et, comme J.S. Bach, du contrepoint. Elle est aussi en contact avec le Grand tout, dont les Aka maîtrisent les secrets et avec lequel ils vivent – ou tentent encore de vivre – en harmonie.
De retour à Paris, la tête pleine de mélodies, d’ambiances et d’expériences, elle enregistre cette Suite, en plusieurs mouvements, accompagnée par des musiciens de grands talent (Hilaire Penda à la basse, Cyril Attef à la batterie, Amen Viana à la guitare, Marine Thibault et Dramane Dembelé à la flûte).
Le Sacré a en effet quelque chose de magique, porté par la voix de Gasandji, qui toute en délicatesse, se marie aux accents énergiques de la forêt.
Le Sacré, pièce musicale de 56 minutes, sort le 29 septembre prochain.
Gasandji le présentera le 10 novembre au PAN PIPER à Paris.
Elle sera prochainement l’invitée de PAM.
Photo : Thomas Millet